Avez-vous déjà pensé à faire vacciner vos animaux afin de réduire la transmission de certaines bactéries néfaste à l’être humain? Le Musée de l’Agriculture et de l’Alimentation du Canada a été une des premières fermes à faire partie d’une étude d’un vaccin contre les bactéries Escherichia coli (E coli O157 :H7) pour les bovins.

Puisque le Musée reçoit au-delà de 170 000 visiteurs chaque année, il a le devoir de protéger la santé du public.

La compagnie Bioniche Life Sciences Inc. est la première compagnie au monde à développer un vaccin qui réduit l’excrétion d’E. coli chez les bovins. Selon Bioniche, « ce vaccin fera en  sorte que les producteurs de viandes bovines au Canada continuent d’offrir un produit sécuritaire aux consommateurs du pays ». Ce vaccin a été développé par l’entremise d’un partenariat  avec l’Université de la Colombie-Britannique et le Infectious Diseases Organisation de l’Université de la Saskatchewan et de l’Alberta Research Council.

Selon l’article de la page web de l’entreprise, « la découverte a été effectuée  par Brett Finlay, PhD. de l’Université de la Colombie-Britannique lorsqu’il a déchiffré les mécanismes qui permettent au E coli de se fixer aux animaux et de les infecter. Grâce à cette percée scientifique, il a été possible de cibler les protéines spécifiques de la bactérie à utiliser dans le vaccin. Plus important encore, la réduction des excrétions de E coli aura d’importantes conséquences en ce qui a trait à la contamination de l’environnement. Les récentes éclosions et infections au E coli par la consommation de légumes est un exemple d’avantages additionnels que représente un tel vaccin. »

Les essais cliniques,  d’une durée de quatre ans auprès de 30 000 bovins,  ont démontré une réduction de 99,47 % de la quantité excrétée de la bactérie E coli lorsqu’une très forte dose de la bactérie a été inoculée aux bovins lors des études cliniques.

Il a noté qu’aux États-Unis, 73 000 personnes sont atteintes de la bactérie E coli O157 :H7 à chaque année et que 5% des patients exposés à cette bactérie (enfant et vieillard) en meurent dû à des complications. Il est donc primordial en tant que fermier de protéger la qualité de nos aliments. Par contre, l’utilisation de ce vaccin empêche la vente d’un animal à l’abattoir pour une période de 60 jours.   

En espérant que cette information vous ait mis la puce à l’oreille et vous donne le goût d’en apprendre plus! Après tout la qualité de nos aliments en dépend.