C’est le vendredi 22 novembre dernier, à New-York, que l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture a annoncé que 2014 serait consacrée à l’agriculture familiale, et ce, partout dans le monde.
Depuis cette date, de nombreux articles ont été rédigés sur ce sujet dans différents journaux, dont Agricom. On y compare la ferme familiale canadienne avec celles d’autre pays. On y parle de patrimoine agricole, de la chute très rapide du nombre de ferme et d’exploitants agricoles, de la moyenne d’âge des agriculteurs qui ne cesse de croître, de fermes où les nouvelles technologies sont omniprésentes, de la très grande valeur monétaire des terres et des exploitations, de la difficulté de retenir la relève ou bien d’effectuer un transfert harmonieux, etc.
Je félicite l’ONU d’avoir pris l’initiative de reconnaître l’importance de la famille agricole et sa grande contribution à nourrir la planète. Il n’est vraiment pas facile de vivre souvent dans l’isolement, loin des grands centres, sans jamais compter ses heures. Disons qu’il était grand temps que nous, gens de la terre, puissions enfin être reconnus à notre juste valeur.
Finalement, il serait vraiment souhaitable que nos gouvernements profitent de l’année internationale de l’agriculture familiale pour instaurer de nouvelles politiques ou de nouveaux programmes pour faciliter le transfert des fermes canadiennes à la prochaine génération. Que ce soit des incitatifs financiers ou autres, je les encourage très sérieusement à s’y attarder.
Bonne année 2014 à tous !