Ruth Ellen Brosseau, vous vous en souvenez sûrement, c’est cette gérante de bar à l’Université Carleton à Ottawa qui a décidé de briguer les suffrages dans Berthier-Maskinongé pour le NPD, lors des élections de mai 2011. Sans n’avoir jamais mis les pieds dans ce coin de pays, elle a même s’offrir une semaine de vacances à Las Vegas pendant la campagne, pour ne revenir quelques jours avant l’élection. Même si elle est demeurée une parfaite inconnue pendant toute la campagne, elle a quand même réussi à déloger le candidat du Bloc québécois, André Guy. Plusieurs politicologues s’entendent pour dire que la vague orange qui a déferlé sur le Québec fut la raison de sa victoire. Depuis son élection elle en profité pour parfaire son français et en apprendre plus sur les enjeux de sa nouvelle circonscription.

Le 19 avril dernier, suite à l’arrivée de Thomas Mulcair comme chef de l’opposition, Ruth Ellen Brosseau a hérité du poste d’adjointe au critique officiel en matière d’agriculture, Malcolm Allen, dans le cabinet fantôme du NPD.

 

Cette nomination m’a amené à aller vérifier ses antécédents en matière agricole. Tout ce que j’ai pu trouver c’est qu’elle est une activiste en matière de protection des animaux. Pour en savoir plus, j’ai même tenté d’entrer en contact avec Mme Brosseau, mais mon courriel est malheureusement demeuré sans réponse. Il est vrai qu’on devrait donner la chance au coureur, mais avouez que d’inscrire «activiste pour les soins aux animaux» dans son curriculum vitae n’est vraiment pas suffisant pour hériter du titre de critique adjointe au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
 
Marc M. Laflèche
Président de l’UCFO